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• 1425; de rôtir♢ Mod. et cour. Morceau de viande de boucherie (bœuf, porc, veau), bardé et ficelé, cuit à sec peu de temps et à feu vif. « Un rôti de bœuf dont la chair était fine et rosée, rouge vers le centre sous une croûte brune et rugueuse » (Chardonne). ⇒ rosbif. Rôti de porc. Tranche de rôti de veau froid.2 ♦ Vx Partie du repas où l'on sert les viandes.⊗ HOM. Rôtie. rôti 2. rôti, ie [ roti; rɔti ] adj.• XIIIe; de rôtir♦ Cuit à feu vif, à la broche ou au four (viandes). ⇒ 1. rôti. Mouton rôti. ⇒ méchoui . Poulet rôti. Loc. prov. Il attend que les alouettes lui tombent toutes rôties. — Fig. Tout rôti : tout prêt. Ça ne lui tombera pas tout rôti dans le bec.rôti, ieadj. et n. m.rI./r adj. Cuit à feu vif ou au four. Poulet rôti.rII./r n.d1./d n. m. Pièce de viande rôtie. Rôti de boeuf.⇒RÔTI, subst. masc.ART CULIN.A. — Vieilli. Pièce de viande (boucherie, volaille, gibier) cuite à feu vif et sans sauce, à la broche ou au four. Synon. vieilli rôt. Ce gibier fut mangé frais (...) c'était toujours rôtis sur rôtis, et les convives eussent été heureux d'entendre chanter dans l'âtre un simple pot-au-feu (VERNE, Île myst., 1874, p. 117).— Loc. fig., fam. S'endormir sur le rôti. Cesser d'agir, se reposer au moment où il ne le faudrait pas. Le brigadier surveillait la tombée de la nuit. — Ne nous endormons pas sur le rôti, dit-il, quand il vit qu'on allait allumer les réverbères (GIONO, Bonheur fou, 1957, p. 143).B. — Vieilli. Service principal d'un repas où l'on sert les viandes. On achevait des sorbets aux mandarines. Le rôti chaud était un filet aux truffes, et le rôti froid, une galantine de pintade à la gelée (ZOLA, Nana, 1880, p. 1177).C. — Pièce de viande de boucherie (bœuf, veau, porc, dindonneau) parée, ficelée et bardée, destinée à être rôtie. La cuisinière qui avant de mettre le rôti au four calcule le temps de la cuisson (WILBOIS, Comment fonct. entr., 1941, p. 41).Prononc. et Orth.:[
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-]. V. rôtir. Homon. rôtie. Ac. 1694, 1718: rosti; dep. 1740: rôti. Étymol. et Hist. 1. 1425 « morceau de viande rôtie » (1ère Coll. de lois, n ° 727, f ° 266 v °, A. Fribourg ds GDF. Compl.); 2. 1671 « service consistant en viandes rôties » (Mme DE SÉVIGNÉ, Corresp., 26 avr., éd. R. Duchêne, t. 1, p. 235). Part. passé subst. de rôtir. Fréq. abs. littér.:35. Bbg. TLF. Notes de lexicogr. critique. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1986, t. 24, n ° 1, p. 236.
1. rôti [ʀoti; ʀɔti] n. m.ÉTYM. V. 1160; de rôtir.❖♦ ☑ Loc. fig. (1842; « retarder d'accepter un avantage », 1611). S'endormir sur le rôti : négliger son travail, se reposer sur son succès.2 Mod., cour. Morceau de viande de boucherie (bœuf, porc, veau), bardé et ficelé, cuit à sec peu de temps et à feu vif. || Un rôti de bœuf. ⇒ Rosbif. || Tranche de rôti de veau froid.1 (Annette) posait sur la table (…) un rôti de bœuf, dont la chair était fine et rosée, rouge vers le centre, sous une croûte brune et rugueuse. M. Pommerel aimait à découper les rôtis.J. Chardonne, les Destinées sentimentales, p. 37.3 (1671). Vx. Partie du repas où l'on sert les viandes; ces viandes (rôtis proprement dits, grillades, volailles…). ⇒ Rôt. || Le rôti chaud et le rôti froid. || Un plat de rôti composé de cailles… (→ Pot-pourri, cit. 1).2 Le rôti chaud était un filet aux truffes, et le rôti froid, une galantine de pintade à la gelée.Zola, Nana, IV.❖HOM. Rôtie.
Encyclopédie Universelle. 2012.